13 jui
2017

La Police reconsidère les refus d’accès à Tomorrowland

L'Autorité, le Comité P, l’Organe de Contrôle sur la gestion de l'information policière, la Police Fédérale, le Bourgmestre de Rumst et le Ministère de l’Intérieur se sont réunis mercredi 12/07/2017 pour échanger sur le contrôle proactif effectué par la Police sur chaque festivalier.


L'Autorité comprend que pour de tels évènements la sécurité doit être garantie, mais se pose toujours des questions sur la base légale sur laquelle la Police se fonde pour effectuer un tel screening préalable. Les critères de refus sont encore trop vagues. Nous déplorons également le manque d’informations vis-à-vis des festivaliers lors de l’achat de leur ticket en ligne.

Lors de la réunion il a été décidé que le Comité P et l’Organe de Contrôle sur la banque de données policière mèneront l’enquête.

L'Autorité a cependant appris que la Police est prête à revoir la décision de refus. Nous conseillons par conséquent aux personnes ayant été refusées d’envoyer un mail à TML17@police.belgium.eu afin que la Police puisse reconsidérer leur refus d’accès au festival.

Précédemment ...

Refus d'accès à Tomorrowland (publication du 11/07/2017)

L'Autorité a reçu un certain nombre de plaintes et de questions de citoyens inquiets qui se sont vu refuser l'accès au festival Tomorrowland "pour des raisons de sécurité".

Il s'agirait d'une décision des bourgmestres de Rumst et de Boom de faire procéder de manière proactive à un contrôle de chaque festivalier par la police fédérale. Toute personne qui est enregistrée dans la Banque de données Nationale Générale (BNG) de la police et qui se voit attribuer un avis négatif sur la base de sa personne se voit refuser l'accès au festival et est remboursée du ticket déjà acheté.

Les victimes sont renvoyées vers l'Autorité pour davantage d'explications concernant cet avis négatif de la police fédérale.

L'Autorité n'a en aucune façon été impliquée dans ce contrôle général préventif qui est problématique sur plusieurs points. Le contrôle n'a pas du tout été approuvé par l'Autorité. On donne l'impression, à tort, que nous pouvons fournir aux victimes une raison à l'avis négatif.

L'Autorité déplore de ne pas avoir été consultée au préalable pour examiner la licéité de ce contrôle préventif à la lumière de la Loi vie privée et lance une enquête à ce sujet avec l'aide du Comité P et l'Organe de Contrôle de la gestion de l'information policière ("COC").

Cliquez ici pour de plus amples informations concernant la procédure d' "accès indirect" à la banque de données policières.